Madame la ministre, j’ai bien entendu votre réponse. Je souhaite que les dérogations que vous avez mentionnées soient accordées au plus vite dans nos territoires.
La vigne est à l’image de l’homme : elle puise son énergie dans ses racines et, comme l’homme, elle ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche, car elle a besoin d’aides et de soins. Le viticulteur élève sa vigne pour transformer le vin en nectar et, si l’homme a besoin de médicaments, la vigne a parfois besoin d’intrants. Les viticulteurs sont devenus de véritables scientifiques grâce auxquels l’humanité peut se retrouver autour d’une table pour célébrer la fraternité.
La géographie du département de la Côte-d’Or, que je représente, est tout à fait particulière, caractérisée par des parcelles très petites et en forte déclivité, donc peu accessibles. Les viticulteurs ne peuvent par conséquent épandre les intrants sans recourir à des moyens aériens.