Ce qui importe avant tout, c’est le revenu des ménages. Pourquoi les entreprises investiraient-elles si, faute de pouvoir d’achat, elles savent que leurs produits ne trouveront pas acquéreur ?
À quoi bon refinancer le crédit si les ménages restent insolvables ?
Je vous pose donc deux questions, monsieur le ministre. D’une part, où sont les mesures structurelles qui doivent répondre à la crise structurelle diagnostiquée par le Président de la République ? D’autre part, puisque, de par vos fonctions, vous ne pouvez pas ne pas les trouver; quand produiront-elles leurs effets sur les courbes descendante de la croissance et ascendante du chômage.