Je parle bien de citoyenneté, et non de nationalité !
Il faut donc que les personnes concernées fassent la démarche de demander la citoyenneté.
Certains ont parlé de justice. Soit, mais Robert del Picchia a évoqué la réciprocité.
Des compatriotes expatriés vivant dans des conditions très difficiles se plaignent parfois à moi. Je leur réponds alors qu’ils ont choisi d’aller dans ce pays, et qu’ils doivent accepter ses lois ou le quitter.
Cela étant, il arrive que les lois d’un État imposent à nos ressortissants des pratiques religieuses ou leur interdisent de célébrer leur culte s’ils sont croyants. Il serait tout de même difficile à admettre, dans ces conditions, que des ressortissants de cet État vivant en France puissent se voir accorder le droit de vote et d’éligibilité au bout de quelques années de résidence, alors que nos compatriotes n’ont même pas le droit de s’exprimer !
Il faut avoir le courage de mettre les problèmes sur la table afin d’essayer de les résoudre au mieux.
Je ne serais pas choqué, en ce qui me concerne, que des étrangers installés en France depuis longtemps et qui sont devenus finalement Français parce que leurs enfants le sont, parce que leur vie est en France, obtiennent le droit de vote. Mais nous devons en débattre et véritablement définir la citoyenneté.
En effet, si un référendum était organisé demain sur cette question, chers collègues de l’opposition, je ne pense pas que vous l’emporteriez !