Les explications de Mme la ministre sont loin d’être convaincantes.
La réalité des faits est la suivante.
Des propositions ont été faites, y compris dans les rangs de la majorité gouvernementale, pour que le taux de la TVA sur la restauration soit légèrement supérieur. Le Président de la République, d’une manière sèche et brutale, a répondu qu’il n’était pas question de relever ce taux.
Vous venez de dire, madame la ministre, que la période était difficile. Or un sénateur de l’opposition vous a fait remarquer qu’elle était surtout électorale… Permettez-moi à cet égard de vous rappeler les conditions dans lesquelles cette baisse de la TVA est intervenue : on a annoncé à grands sons de trompe aux restaurateurs de France et de Navarre que ce que M. Chirac avait promis, c’était M. Sarkozy qui le faisait, et, au verso de cette annonce, il y avait tout simplement un bulletin d’adhésion à l’UMP, soit, par conséquent, un retour sur investissement pour ce parti !