Madame la ministre, vous nous reprochez depuis maintenant près de quatre heures de ne pas faire de propositions. C’est pourtant la énième que nous formulons ! Or, non sans mal, vous sautez à pieds joints sur un problème qui est réel. Comme l’a rappelé Nicole Bricq, cette diminution de TVA devait être assortie de la baisse du prix du repas moyen et d’un effort en ce qui concerne la modernisation des installations et l’augmentation des salaires. Or le rapport commandé par le Gouvernement à ce sujet et publié voilà quelques mois s’est révélé parfaitement lénifiant et n’a rien prouvé à cet égard.
Madame la ministre, nous attendions que vous nous donniez des chiffres précis, à la fois sur le nombre d’emplois créés, sur la baisse effective du prix du repas moyen et, éventuellement, sur les efforts de modernisation qui ont été accomplis dans un secteur où les conditions de travail sont, on le sait, très difficiles.
Vous êtes incapables de répondre à ces questions. Vous vous contentez de vous soumettre au diktat du Président de la République. Nous le ferons savoir à l’ensemble des Françaises et des Français.