Cet amendement visant à créer une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu devrait agréer au président de la commission des finances, qui a souvent défendu ici, avant de les retirer, des amendements similaires…
On peut certes procéder autrement, mais c’est une question de méthode. Après les déclarations formulées cet été par les plus aisés, demandant à payer des impôts – peut-être même défileront-ils demain ! –, et alors que certains d’entre eux continuent de recevoir des chèques au titre du bouclier fiscal, qui produit toujours ses effets, nous leur donnons en quelque sorte satisfaction. Plutôt que de les laisser fixer eux-mêmes le montant de leur obole, nous préférons que celui-ci soit inscrit dans la loi de finances, de manière pérenne.
Il est question ici non de charité, mais d’égalité fiscale et de solidarité. Cette disposition est un moyen d’y contribuer et un clin d’œil aux propositions émanant de la majorité et qui ont souvent été formulées sur ces travées et sur les bancs de l’Assemblée nationale.