Pour pallier ces dépenses, nos concitoyens les plus aisés adhèrent à une mutuelle. Les autres ne se font pas soigner ou se tournent vers les médecines parallèles, qui connaissent un succès grandissant, comme la phytothérapie, entre autres. Celles-ci sont sympathiques, mais guère efficaces.
On a poussé les Français, par des habitudes sociétales, par des encouragements publicitaires, à consommer des médicaments, même s’il faut reconnaître que l’efficacité des produits et les progrès réalisés en la matière ne sont pas non plus étrangers à cette surconsommation. La médecine a réalisé de tels progrès qu’il y a eu des dérapages. Des médicaments polyvalents, qui soignent tout – anorexie, diabète, je pense au Mediator – ont vu le jour et ont été vendus très cher.