Intervention de René-Pierre Signé

Réunion du 8 septembre 2011 à 15h00
Deuxième loi de finances rectificative pour 2011 — Article 3

Photo de René-Pierre SignéRené-Pierre Signé :

Les comptes de la sécurité sociale ne pouvaient que se dégrader.

La solution que vous proposez, madame la ministre, est d’augmenter le coût des mutuelles, de dérembourser la sécurité sociale, d’accorder la CMU aux plus pauvres – soit dit en passant, les médecins, ne veulent pas les soigner, ce qui constitue une belle trahison du serment d’Hippocrate. Cela revient exactement à poser un garrot ou un pansement compressif sur une hémorragie, mais sans pincer l’artère qui saigne ! Bref, vous ne cherchez pas à résoudre le problème.

Or la solution, madame la ministre, est simple. Tous les pays d’Europe l’ont adoptée : il faut faire cesser le paiement à l’acte, qui conduit à multiplier les dépenses, les prescriptions et les examens inutiles, ainsi que les hospitalisations injustifiées, sans parler de l’imagerie médicale ! Les résultats des clichés sont mis sous le coude et ne sont même pas regardés, car, bien sûr, rien cliniquement ne justifiait que l’on prescrive un scanner au premier vertige, par exemple pour un syndrome vertigineux aigu bénin, comme cela se pratique actuellement !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion