Intervention de Alain Fouché

Réunion du 8 septembre 2011 à 15h00
Deuxième loi de finances rectificative pour 2011 — Article 3

Photo de Alain FouchéAlain Fouché :

J’ai défendu le principe de cet amendement dans ma famille politique et je regrette qu’il n’ait pas fait consensus. Néanmoins, je suis un élu responsable, qui comprend l’urgence du sauvetage de la Grèce et l’intérêt supérieur de la France, surveillée par les marchés et les agences de notation. Notre pays, qui a perdu 0, 25 % de croissance à cause de la crise internationale, doit récupérer un million d’euros pour boucler le budget de 2011. Ce texte constitue un signal fort adressé à nos partenaires européens en cette période de crise, et qu’il est urgent d’adresser.

Cependant, madame la ministre, je désapprouve la méthode utilisée par le Gouvernement. Je regrette que soient inscrites des dispositions d’ordre national dans un collectif budgétaire dont l’objectif premier était le sauvetage de la Grèce.

La concertation primordiale sur ces dispositions de politique intérieure n’a pas eu lieu. Je m’engage à réaliser cette concertation oubliée avant le projet de loi de finances pour 2012. Pour cela, madame la ministre, je compte sur votre soutien et sur vos assurances.

Il faut mettre autour de la table l’ensemble des parties prenantes pour aboutir à un consensus. Cela doit être un objectif.

Pour ces raisons, et dans l’intérêt de la France, je retire mon amendement, mais mon vote sur le projet de loi de finances n’est pas acquis.

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