Intervention de Guy Fischer

Réunion du 12 novembre 2009 à 21h30
Financement de la sécurité sociale pour 2010 — Articles additionnels après l'article 17

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

À suivrele raisonnement du Gouvernement, pour les salariésqui « bénéficient » de ce dispositif, cela signifie une baisse de 4, 9 % de leurpouvoir d’achat, ce qui suffit à motiver notre opposition. Bien souvent, le « travailler plus » ne conduit aucunement à une hausse du pouvoir d’achat, comme nous avons pu le constater avec les entreprises qui, après avoir appliqué les 35 heures, sont repassées aux 40 heures sans augmenter les salaires !

Nous nous opposons à cemécanisme, comme à l’ensemble des mécanismesexceptionnels, individualisés ou aléatoires, qui constituent précisément un contre-exemple de ce qu’il faudrait faire. En effet, de tels mécanismes plongent les salariés dans l’incertitude, en les privant de garanties quant aumaintien des ressources qu’ils tirent de leur travail.

Nous sommes au cœur de l’actualité salariale. Il y a un effondrement des salaires : de toute évidence, les entreprises tirent profit des différents dispositifs, mais les salariés sont compressés.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion