Je pense que nous aurons à traiter d’autres pandémies, d’autres crises sanitaires. Il faudra tirer toutes les leçons. On le comprend bien, le traitement d’une pandémie ne peut pas relever du colloque singulier entre le malade et son médecin. On a l’habitude de traiter sa santé en allant voir son médecin. Dans le secret du dialogue établi entre le professionnel et le malade, se construit une relation de confiance. Dans la gestion d’une crise pandémique, le pouvoir politique doit intervenir, il est amené à organiser une réponse qui ne peut être qu’une réponse populationnelle, avec toutes les difficultés que cela représente.
Cette réponse populationnelle n’a de sens que si elle est donnée extrêmement en amont et si nous nous préparons. C’est une logistique considérable à mettre sur pied. D’ailleurs, je voudrais en profiter pour remercier les personnels de santé, qu’il s’agisse des personnels des hôpitaux – de nos hôpitaux publics en particulier –, des personnels de nos directions départementales des affaires sanitaires et sociales, les DDASS, de nos directions régionales des affaires sanitaires et sociales, les DRASS, ou de nos agences régionales de l’hospitalisation. Nous avons ouvert nos centres de vaccination ce matin et des agents des DRASS et des DDASS ont travaillé hier, jour férié, pour préparer cette vaccination pour nos compatriotes.