Intervention de Jacques Mahéas

Réunion du 11 février 2010 à 15h00
Lutte contre les violences de groupes — Article additionnel avant l'article 7

Photo de Jacques MahéasJacques Mahéas :

Bien entendu, comme le Gouvernement et la majorité ont supprimé 3 000 postes, les policiers éprouvent de plus en plus de difficultés et leur mission se réduit de plus en plus à un rôle de constatation des infractions. Vous avez supprimé la police de proximité, et nous en voyons les conséquences désastreuses aujourd'hui.

Mes chers collègues, lorsque vous rencontrerez les membres du Gouvernement – je pense notamment à M. Hortefeux, le ministre de l'intérieur –, vous aurez peut-être l’occasion de leur rappeler l’époque, certes éloignée, où l’on voyait souvent les policiers à la sortie des lycées, des collèges et même des écoles primaires, ne serait-ce que pour régler la circulation et pour empêcher que des jeunes ne se fassent bousculer, voire renverser par les voitures.

Si c’était toujours le cas, nous n’aurions évidemment pas déposé cet amendement. Mais nous constatons chaque jour que la police abandonne la voie publique. C’est d’autant plus regrettable lorsqu’il s’agit de jeunes qui posent un certain nombre de problèmes à la sortie de nos établissements.

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