Intervention de Christian Poncelet

Réunion du 13 décembre 2005 à 16h30
Loi de finances pour 2006 — Suite de la discussion et adoption d'un projet de loi

Photo de Christian PonceletChristian Poncelet, président :

Je voudrais surtout saluer la réussite de ce premier exercice du budget sous l'empire de la nouvelle loi organique.

Grâce à une énergie sans faille et une résistance physique auxquelles je souhaite rendre hommage, MM. Jean Arthuis, gardien vigilant de la nouvelle orthodoxie budgétaire, et Philippe Marini, rapporteur général, nos quarante-trois rapporteurs spéciaux, nos soixante-deux rapporteurs pour avis et les nombreux orateurs des groupes de la majorité ou de l'opposition ont, encore plus que d'habitude, montré leurs compétences techniques et leur souci de prendre en compte la nouvelle logique qui nous était proposée. Le nouveau débat sur les missions a laissé entrevoir le potentiel de contrôle du Parlement, y compris sur l'adaptation des services aux missions qui leur sont confiées. Nous aurons à trouver un nouvel équilibre, celui de l'équilibre de « la liberté », pour que la faculté de modifier le contenu des programmes ne débouche pas sur une trop grande ingérence dans le fonctionnement de l'exécutif. Nous verrons à l'expérience.

À l'inverse, nombre de débats sur les missions ont montré le chemin à parcourir pour que les structures gouvernementales s'insèrent dans la nouvelle architecture des missions et des programmes. L'organisation des débats a incité les ministres à remplacer les présentations parfois lancinantes de leur budget par un exercice de questions-réponses qui a révélé leur connaissance des dossiers et a permis librement aux intervenants de s'exprimer.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion