qui a su, comme ses prédécesseurs et ses collègues, assurer la continuité gouvernementale souvent dans des conditions difficiles, voire très difficiles.
Je n'aurais garde d'achever ce propos liminaire sans dire un mot de la préoccupation régulière qui est la nôtre, à savoir l'équilibre financier de la décentralisation.
Pas moins de vingt heures de débat ont été consacrées aux finances des collectivités locales et, sur ces vingt heures, les trois quarts ont été consacrés à l'examen des amendements, notamment lors du débat sur la taxe professionnelle.
Je ne puis que nous féliciter rétrospectivement d'avoir proposé et obtenu, grâce à notre collègue Jean-Pierre Raffarin, à l'époque Premier ministre, l'inscription dans la Constitution de garanties financières pour que vive l'autonomie des collectivités territoriales, à laquelle nous sommes attachés.