Intervention de Philippe Marini

Réunion du 13 décembre 2005 à 16h30
Loi de finances pour 2006 — Vote sur l'ensemble

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

Ce n'est pas là rechercher la facilité, c'est, au contraire, faire preuve de sens des responsabilités.

Le Parlement, quant à lui, dans le cadre posé par la loi organique relative aux lois de finances, a un rôle plus actif, plus important à jouer. Comme l'a rappelé très opportunément le président Jean Arthuis, la tenue de nos débats, la diversité des interventions, des propositions, la qualité des amendements ont montré que ce nouvel outil que représente la loi organique relative aux lois de finances commence à être bien utilisé.

Toutefois, là encore, mes chers collègues, il ne s'agit pas de recourir à la facilité. En effet, lorsqu'on présente un amendement portant sur une mission et visant à transférer une dépense d'un programme à un autre, on est amené à déplacer des crédits, donc à les réduire d'un côté pour les augmenter de l'autre, et cela signifie prendre ses responsabilités. Je crois que la LOLF nous permet de faire l'expérience d'une liberté nouvelle, mais elle nous place aussi devant les vraies responsabilités qu'implique notre nouveau rôle.

Mes chers collègues, l'apport du Sénat a été très significatif, tant lors de la discussion de la première partie du projet de loi de finances que durant l'examen des missions et de la seconde partie.

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