Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l'usage, la bienséance et tout simplement l'équité commandent, à la clôture de la discussion budgétaire, que nous exprimions notre gratitude à la commission des finances du Sénat pour la manière remarquable avec laquelle elle a conduit nos travaux.
Nous rendons hommage au président de la commission des finances, M. Arthuis, défenseur sourcilleux - et parfois navré - de l'orthodoxie budgétaire, à l'ingéniosité, à la subtilité et au talent de Philippe Marini, notre rapporteur général, et à tous ceux qui, au sein de la Haute Assemblée, ont facilité le bon déroulement de nos travaux.
Soyez aussi remercié, monsieur le ministre délégué au budget, vous qui avez passé de très longs moments parmi nous, de votre disponibilité et de votre écoute. Je vous félicite, en outre, de votre réactivité et, j'ose le dire, de votre habileté.
On peut appliquer aux budgets ce que La Rochefoucauld disait des mariages : il y en a de bons, mais il n'y en a point de délicieux !