Il faut continuer à rendre le travail plus rémunérateur que l'assistanat : tel est l'objet du milliard d'euros sur deux ans destiné à l'accroissement de la prime pour l'emploi.
Il faut mieux indemniser et accompagner les chômeurs. Néanmoins, si l'indemnisation du chômage est un droit fondamental, la contrepartie de l'aide est le contrôle et la contrepartie du refus répété d'une offre d'emploi est la suspension des allocations. Telle est la règle dans tous les pays d'Europe. Pourquoi y ferions-nous exception ?
Plus que jamais, notre impératif doit être non de diviser le travail, mais au contraire d'accroître l'offre de travail, non de multiplier des protections artificielles pour ceux qui ont un emploi, mais de faire accéder à l'emploi tous ceux qui en sont privés !