J'ai écouté M. Denis Badré avec beaucoup d'attention, mais, à certains moments, je l'ai trouvé un peu sévère.
Je voudrais en particulier lui dire que je n'ai pas le souvenir précis de ce petit débat de principe auquel il faisait allusion. J'avoue en effet que, à la cent dixième ou cent douzième heure de débat, il peut m'arriver d'avoir la mémoire qui flanche.
Toutefois, si M. Badré a pu être blessé, je le regrette. Je rappelle que j'ai également encouragé des amendements issus de son groupe, parce qu'ils me semblaient utiles pour enrichir le présent projet de loi de finances.
Puisque M. Badré a annoncé que son groupe s'orientait plutôt vers l'abstention, je lui rappellerai que celui qui s'abstient n'est pas dans l'opposition !