Le Gouvernement émet lui aussi un avis défavorable sur ces deux amendements.
Dans l’objet de son amendement, Mme Voynet affirme que « l’approche de l’aménagement du territoire proposée par ce projet s’inscrit dans une vision libérale – il faudrait déjà définir ce que recouvre cette notion – du développement de la région d’Île-de-France autour de pôles de compétitivité, sans relation avec les besoins des Franciliens ».
Il conviendrait d’être un peu plus précis : ayant été à l’origine de la création des pôles de compétitivité, voilà quelques années, je puis assurer qu’ils n’ont rien à voir avec les pôles de développement, certains de ces derniers recouvrant plusieurs pôles de compétitivité.
Enfin, en ce qui concerne le réseau de transport, je soulignerai que les gares prévues desserviront directement des communes représentant 5 millions de Franciliens. Il est donc à tout le moins excessif de prétendre que l’infrastructure envisagée est sans relation avec les besoins des Franciliens…