Mes chers collègues, chacun l’aura compris, cet amendement revêt pour nous une importance particulière, pour ne pas dire considérable.
J’ai bien écouté les réponses de M. le secrétaire d’État, mais je voudrais tout d’abord faire une remarque à M. le rapporteur.
Si, comme je l’ai évoqué hier, les contrats de projets État-région sont du « saupoudrage », je me demande pourquoi l’État les signe. Mais M. le rapporteur n’est pas le représentant de l’État…
Plus important, certains projets locaux inscrits dans ces contrats État-région, mêmes s’ils semblent modestes, ont une importance capitale non seulement pour les élus mais également pour les habitants.
Très franchement, M. le rapporteur aurait tort de les mépriser et de soutenir que le salut de la région d’Île-de-France, voire de la nation, repose sur la double boucle qui nous est proposée dans le projet de loi. Arrêtons donc avec ces faux débats !
Je ne comprends pas pour quelle raison M. le rapporteur a tenu, en commission, à ajouter les contrats de projets État-région à l’article 2. Soit il considère qu’ils ne servent à rien parce qu’ils s’apparentent à du saupoudrage, soit il estime qu’ils ont une utilité ! Mais il ne devrait pas être si méprisant à leur égard, d’autant que, je le répète, ils peuvent revêtir une importance capitale pour les citoyens qui se trouvent dans des zones enclavées.
Monsieur le secrétaire d'État, vous nous faites, depuis le début des débats, le coup de l’efficacité et de la rapidité, comme vous l’avez déjà fait à l’Assemblée nationale : l’État est la seule collectivité publique parée de ces deux qualités. Chacun dans cet hémicycle a effectivement pu le constater, notamment en matière de transport depuis trente ans… Une telle affirmation relève pratiquement de la plaisanterie.