Pour compléter les propos de M. le rapporteur, permettez-moi de vous dire, madame la sénatrice, que le phasage est un mot pudique destiné à recouvrir une bien triste réalité. La réalité, c’est que tous les projets connaissent des aléas budgétaires qui entraînent des retards et des surcoûts.
Considérons par exemple le chantier du bouclage de l’A86 : il aura fallu quarante ans, soit deux générations, pour en venir à bout ! Et chacun d’entre vous, mesdames, messieurs les sénateurs, pourrait fournir une illustration similaire.
C'est pourquoi le schéma de financement du réseau du Grand Paris est structuré de manière à nous mettre à l’abri de l’aléa budgétaire. C’est un point essentiel ; je le redirai d’ailleurs tout au long de notre débat.