Monsieur le secrétaire d’État, votre projet de loi, dont nous partageons la philosophie, vise à faire de l’Île-de-France une métropole dynamique et attractive, qui attirera un maximum d’entreprises et d’emplois. Elle doit donc cumuler tous les atouts.
À cet égard, il nous semble important de profiter, le moment venu, de la construction de cette infrastructure de 130 kilomètres pour déployer un réseau numérique à très haut débit. On sait que la RATP maîtrise cette technique, et qu’elle l’a déjà utilisée.
Si nous voulons que ces futurs tunnels accueillent un réseau de très haut débit, qui nous permettra de nous relier aux grandes infrastructures mondiales ainsi qu’au réseau national de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche, ou RENATER, mieux vaut le prévoir en amont. Les communes qui seront traversées en sous-sol par cette infrastructure, mais qui n’auront pas de gares, devraient également pouvoir se raccorder à ce réseau.
Le présent amendement tend à préciser que la réalisation des infrastructures du réseau de métro automatique du Grand Paris prévoira des dispositifs permettant le déploiement de ce réseau numérique à très haut débit. Ce serait un atout supplémentaire pour l’Île-de-France.