Intervention de Henri de Raincourt

Réunion du 20 janvier 2011 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Politique étrangère

Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération :

Mesdames, messieurs les sénateurs, je vous prie tout d’abord d’excuser l’absence de Mme Michèle Alliot-Marie, qui est actuellement en Israël.

Monsieur Sueur, nous devons essayer de nous montrer à la hauteur des événements qui se sont déroulés en Tunisie et ne pas sombrer dans de petites polémiques. Je vous remercie d’ailleurs de ne pas y avoir sacrifié à votre tour. Soyons dignes de cette page d’histoire qui est en train de se tourner !

Tous ensemble, nous pouvons nous réjouir de ce progrès de la démocratie qui est en train de s’opérer dans un pays avec lequel nous avons des liens particulièrement étroits. Du reste, tout ce qui concerne le pourtour de la Méditerranée intéresse tout spécialement notre pays.

J’en viens à la question que vous avez posée concernant les avoirs tunisiens et à laquelle je vais répondre précisément.

Nous sommes dans un État de droit. Toutes les mesures ont été prises, à l’échelon tant national qu’européen et international, pour aller dans le sens que vous souhaitez, je veux vous rassurer sur ce sujet.

Comme l’Union européenne, la France est à la disposition pleine et entière des autorités constitutionnelles tunisiennes pour les aider, dans la mesure où celles-ci le souhaitent, à franchir les étapes qui sont aujourd’hui devant elles afin d’achever ce processus démocratique, en particulier la préparation des échéances électorales qui se profilent à l’horizon.

Nous sommes à leur disposition, et cela fait partie des constantes de la politique française. Nous reconnaissons les pays, mais nous ne reconnaissons pas les régimes en tant que tels. Tous les gouvernements ont pratiqué de la sorte.

Nous avons une position tout à fait claire : il ne saurait y avoir d’ingérence directe dans la vie intérieure des pays, lesquels sont souverains.

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