Cet amendement est quasi identique à celui qui vient d'être très bien défendu par M. Repentin.
À propos du système proposé, M. Repentin a parlé d'« usine à gaz », de « parcours du combattant ». Je tiens justement à insister sur le fait que le SDF ou la personne qui n'a pas de logement n'est plus un combattant : c'est quelqu'un qui n'a plus les moyens physiques et intellectuels de se battre. C'est une victime ! Il dort dans la rue, il n'est pas en forme, il n'est pas lavé ; comment pourrait-il alors se présenter en position de force devant les administrations ? Nous avons donc affaire à une population qui n'a pas les moyens de se défendre.
En regrettant que n'ait pas été adopté l'amendement prévoyant que ces personnes pouvaient se faire représenter par les associations, je tiens insister sur la réalité de leur situation : ceux qui sont mis hors du logement n'ont plus de citoyenneté, n'ont plus les moyens de se défendre et sont donc loin d'être des combattants.