On peut être surpris, en effet, que le directeur général de l'Agence des participations de l'État, dans une note datée du 20 janvier 2006, suggère au ministre la cession d'une partie des actions, parce que l'on pense que l'on est en haut de cycle et que l'on sait que Daimler-Benz et Lagardère ont l'intention de se dessaisir d'une partie de leurs actions. Le ministre s'y oppose, car il considère que c'est un investissement de long terme et qu'il ne faut pas laisser en vol EADS, Airbus, et l'ensemble des sociétés de ce groupe très important. Il est très étonnant que, deux mois plus tard, la Caisse des dépôts et consignations se porte acquéreur d'un bloc d'actions, ...