; l’administration fiscale peut elle aussi faire un peu de poésie de temps à autre.
En dehors de cela, je ne sais pas si je peux m’engager à faire un rapport au bout de trois mois sur un outil informatique de l’administration fiscale.
Si le président de la commission des finances m’y invite, je pourrai par exemple dans trois mois ou dans six mois, ou dans un délai que vous considérerez opportun, venir vous rendre compte du fonctionnement d’EVAFISC, du point où nous en sommes sur la lutte contre la fraude fiscale, ou l’ensemble des autres fraudes si cela vous intéresse. J’y suis évidemment totalement prêt, et cela me semble plus à propos que de tout cadenasser en fournissant un rapport dans un délai de trois mois sur un outil informatique.
Cette requête me semble assez prématurée, dans la mesure où nous sommes en train de créer le fichier, de le constituer, de le remplir. Tout cela sera utilisé. Nous sommes dans une démarche forte et qui va durer longtemps ; en tout cas c’est mon souhait. Nous devons donc créer les conditions pour que cette démarche persiste dans le temps et que la France protège ses concitoyens contre la fraude ou les fraudes en tout genre, dont l’évasion fiscale, évidemment.
Ma proposition serait dans un premier temps d’être auditionné par la commission des finances sur ce sujet dans un délai raisonnable qui nous permettrait d’avoir un peu de temps devant nous.