Je m’exprimerai ici en qualité non pas de président de groupe, mais de sénateur de Lorraine.
Il faut trouver des mots qui, comme le souhaite la commission des finances et je souscris pleinement à sa position, mettent chacun en face de ses responsabilités, en particulier l’ensemble des pays avec lesquels nous avons des relations commerciales. Pour autant, il ne faut pas créer une situation difficile pour les régions transfrontalières.
À cet égard, je voudrais rappeler que le Grand-Duché de Luxembourg est aujourd’hui le premier employeur lorrain, avec près de 70 000 salariés et qu’il est toujours très sensible lorsqu’on lui dresse un procès d’intention. Je pense également à la situation des Savoyards : il y a 70 000 transfrontaliers qui travaillent sur le canton de Genève.