Cet amendement précise les modalités de la garantie de l’État au système bancaire et financier. Les dispositions suggérées font partie des fonds propres prudentiels qu’il nous paraît nécessaire de mobiliser à côté des actions classiques.
Nous proposons donc deux mesures simples : d’abord, l’ouverture à l’État du capital des sociétés conventionnées sous forme d’action avec droit de vote ; ensuite, la possibilité d’émettre des actions préférentielles avec dividende prioritaire sous réserve de l’autorisation de l’État.
Ces deux dispositions nous paraissent vraiment être les garde-fous minimaux dans la mesure où il s’agit, encore une fois, de l’argent du contribuable qui, je crois, a son mot à dire s’agissant de ce que le rapporteur général qualifiait de « bien se tenir » des bénéficiaires de la garantie de l’État.