Intervention de Valérie Pécresse

Réunion du 12 juillet 2007 à 21h45
Libertés des universités — Vote sur l'ensemble

Valérie Pécresse, ministre :

Ces débats ont montré que l'autonomie des universités, dont même le groupe CRC a reconnu la nécessité, était une idée qui avait progressé, car nous avons discuté surtout de ses modalités et de sa mise en oeuvre. C'est donc une grande avancée.

Le projet de loi sort des travaux du Sénat renforcé dans son esprit et dans sa philosophie, car nous avons donné aux universités de nouvelles libertés, mais aussi de nouvelles responsabilités et nous avons mieux assuré le rôle de partenaire et de garant de l'État dans leur accompagnement sur le chemin de l'autonomie.

Si je remercie évidemment tous les sénateurs UMP, RDSE, centristes et non inscrits de leur soutien, je constate pour le regretter un décalage entre le vote sur l'ensemble et les interventions de l'opposition. J'ai le sentiment que l'opposition frontale qui se résume dans ce vote ultime ne reflète pas totalement le climat des débats de ces dernières quarante-huit heures.

J'espère cependant que nous continuerons à travailler tous ensemble puisque le groupe socialiste a souhaité que l'opposition soit représentée au comité de suivi par l'intermédiaire des suppléants qu'il est désormais prévu d'intégrera en son sein, en plus des parlementaires titulaires. Je sais par ailleurs que M. Dauge viendra participer au groupe sur l'orientation active.

Nous pourrons ainsi continuer à faire avancer les autres chantiers que nous allons ouvrir, car l'autonomie ne résume pas à elle seule toute l'ambition de notre projet pour l'enseignement supérieur.

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