D’où une nécessité absolue de maintenir auprès des ressortissants une structure légère mais efficace qui puisse leur venir en aide !
Un tel équilibre a été clairement recherché. Je ne doute pas que le nouvel échelon régional, conforté dans ses moyens et ses missions, saura trouver les voies du dialogue au niveau local pour traiter de toutes les grandes fonctions essentielles : pôles de compétitivité, exportations, politique de croissance, de succession, de transmissions, d’intelligence économique… Le dialogue ne pourra prendre toute sa portée qui si les chambres de commerce et d’industrie territoriales bénéficient d’une certaine indépendance en matière d’emploi et de financement.
Je voudrais à présent aborder un point qui n’a pas manqué de soulever débats et protestations entre nous et, probablement, au sein même de nos groupes : la limitation de l’âge des présidents de chambre de commerce et d’industrie à soixante-cinq ans au plus au 1er janvier de l’année d’élection.
Une telle disposition doit être examinée au regard non pas des situations particulières qu’il nous est donné de connaître, mais bien du principe même de la limite d’âge. En effet, le problème posé relève de la construction d’un système de gouvernance qui doit permettre de gérer un réseau exigeant disponibilité et compétence. Il est clair que ces deux qualités ne sont pas attachées à une notion d’âge. Au moment où le travail des seniors est préconisé, on comprendrait mal le fait de limiter à soixante-cinq ans l’âge de présidents potentiels, chefs d’entreprise ou commerçants en pleine activité au sein de leurs entreprises et s’investissant particulièrement dans le développement économique local.
Au surplus, il serait choquant de fixer une telle limite alors qu’elle n’est pas appliquée à d’autres situations aussi exigeantes et bien connues du grand public ; il n’est que de regarder autour de nous…