Intervention de Jean-François Mayet

Réunion du 9 juin 2010 à 14h30
Réseaux consulaires — Discussion d'un projet de loi

Photo de Jean-François MayetJean-François Mayet :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, la vertu de la réforme qui nous est proposée est d’avoir également pour objet de réaliser des économies.

Il est vrai que, entre la chambre de commerce et d’industrie départementale et la chambre de commerce et d’industrie régionale, il y a urgence à éviter les doublons et les redondances, en organisant le partage des responsabilités et des tâches.

Qui peut refuser cela dans la période actuelle ? En tout cas, pas ceux qui, comme moi, n’ont toujours pas compris le rôle de l’établissement régional !

Nos chambres de commerce et d’industrie sont de vieilles institutions qui n’ont pas prouvé, pas plus que les autres d’ailleurs, une réelle capacité à se réformer.

Nous leur avons ajouté une strate régionale, qui a entrainé des charges de fonctionnement de toute nature sans que nous trouvions une vraie vocation à cette nouvelle structure. Cela justifie bien une réforme.

Gardons-nous cependant, si vous me permettez l’expression, de « jeter le bébé avec l’eau du bain » !

En effet, je le constate, les réseaux consulaires ont traversé bien des difficultés sans souffrir d’un manque de confiance de la part de leurs ressortissants, les entreprises, qui assurent une part importante de leur financement.

Les compétences régaliennes des chambres de commerce et d’industrie départementales sont, entre autres, l’assistance aux entreprises, le conseil et l’information commerciale, juridique et fiscale.

Elles offrent également des filières de formation essentielles pour les entreprises, notamment des formations en alternance, c’est-à-dire l’apprentissage, dont la France est encore loin de profiter de tous les avantages, ce qui est bien dommage.

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