Intervention de Hervé Novelli

Réunion du 9 juin 2010 à 14h30
Réseaux consulaires — Discussion d'un projet de loi

Hervé Novelli, secrétaire d'État :

Par ailleurs, M. Raoul a estimé qu’il y avait une perte d’autonomie financière. J’ai rectifié les chiffres et indiqué que la ressource sera à hauteur de 90 % dans les chambres de commerce et d’industrie territoriales. Il n’y a donc pas de perte d’autonomie financière.

Enfin, M. Raoul se faisait le défenseur de la créativité locale, dont il craignait qu’elle ne disparaisse. Je voudrais lui indiquer que cette créativité est tout à fait permise par le texte. Je le renvoie à l’article 3, alinéa 7, qui consacre le droit à l’expérimentation.

Je voudrais indiquer à M. Cambon, au-delà de ce que j’ai déjà dit sur les MIN, que nous aurons l’occasion de débattre sur le cas spécifique de l’Île-de-France dans quelques temps. Je voudrais le remercier du soutien qu’il apporte aux objectifs de la réforme.

Je ne suis pas étonné que Serge Dassault défende avec opiniâtreté les intérêts économiques de l’Essonne. J’ai été sensible à vos propos, monsieur le sénateur. Nous aurons l’occasion de discuter de cette question dans la suite du débat.

Pour conclure, je citerai une réplique bien connue du film Le Guépard de Visconti : « Il faut que tout change pour que rien ne bouge ». Mesdames, messieurs les sénateurs, ne nous servons pas de cette sentence comme d’un alibi pour en rester au statu quo. Allons résolument vers cette réforme, qui est d’intérêt national ! Nous ne la regretterons pas, pas plus que les chefs d’entreprise et les élus consulaires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion