Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je voudrais maintenant répondre aux intervenants dans la discussion générale, dont les contributions enrichissent la réflexion sur ce projet de loi.
Nombre d’entre eux, sur l’ensemble des travées, ont insisté sur le caractère précipité de cette réforme, que rien ne justifierait. Je ne partage nullement ce sentiment, et je vais m’en expliquer, en m’appuyant sur des faits.
Tout d’abord, pour tous ceux qui ont soutenu le candidat Nicolas Sarkozy dès le premier tour de l’élection présidentielle ou qui l’ont rejoint au second, cette réforme n’est pas une surprise : elle figurait expressément dans ses engagements de campagne. Je suis sûr que M. Maurey le sait parfaitement…