Monsieur Charasse, je ne mets pas en cause votre bonne foi, mais votre proposition n'implique pas uniquement le ministère dont j'ai la charge, elle concerne aussi le ministre délégué à la recherche et à l'enseignement supérieur, M. Goulard. À ce stade, compte tenu de la complexité du problème, votre proposition mérite que nous y réfléchissions sereinement et que nous puissions en étudier tous les aspects techniques.
Je comprends bien votre objectif, monsieur le rapporteur spécial, mais vous comprendrez aussi que, faute d'expertise à cette heure tardive, je préférerais que l'on reporte cette affaire. Je m'engage à ce que, pour 2007, nous essayions de régler au mieux cette question, en prenant le temps de l'étudier sérieusement, et non pas à la va-vite.