J'ai bien entendu le Gouvernement solliciter le retrait de l'amendement n° 168.
En ce qui concerne les projections réalisées sur les années passées, j'ai une légère différence d'appréciation avec certains services du Gouvernement. Mon analyse porte sur dix ans. Le dispositif du Gouvernement représenterait une année de moins que celui de la commission des finances, ce qui est peu.
Nous sommes dans un système où l'on manipule les chiffres à la fois en valeur absolue et en pourcentage. Le débat qui se déroule entre le Gouvernement et la commission des finances pour savoir si ce sont 500 millions d'euros et 24 % ou 600 millions d'euros et 20 % perdra de son intérêt au bout de deux ans, car on travaille sur des augmentations à partir du chiffre nouveau de la DGF année par année.
En réalité, monsieur le ministre, sans le savoir, nous sommes pratiquement sur la même longueur d'onde, ce qui facilite ma décision de retirer cet amendement, que d'autres raisons auraient peut-être pu inspirer. En fait, la simple logique mathématique montre que nous parlons de la même chose sans le dire de la même manière.