Intervention de Roland du Luart

Réunion du 8 octobre 2008 à 21h30
Crise financière et bancaire — Débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Roland du LuartRoland du Luart :

Les membres de l’UMP ne sont pas des défenseurs acharnés de l’intervention de l’État dans tous les domaines, mais ils soutiennent sans réserve les initiatives prises par le Président de la République et le Gouvernement pour restaurer la confiance, pour protéger les épargnants et les contribuables, et pour soutenir les entreprises et l’emploi.

Nous approuvons les prises de participation directes ou indirectes de l’État dans des établissements financiers, car elles sont aujourd’hui indispensables, mais à la condition qu’elles restent temporaires.

À la dérégulation ne doit pas succéder la surréglementation. Nous devons renforcer les régulateurs, mais sans asphyxier définitivement les acteurs d’un secteur qui demeure essentiel au financement de l’activité économique. C’est toute la complexité de la tâche qui est la vôtre, monsieur le ministre, ainsi que celle de l’ensemble du Gouvernement.

Prendre ses responsabilités consiste aussi à dire la vérité et à en tirer toutes les conséquences en matière financière, mais aussi économique et budgétaire.

Au Sénat, nous n’avons jamais eu peur de dire la vérité en matière économique et budgétaire. Cela nous a parfois été reproché.

Dire la vérité est aujourd’hui un devoir si nous voulons rétablir la confiance. Vous vous y employez avec honnêteté et pédagogie, monsieur le ministre, dans un esprit de transparence et de responsabilité qui vous honore, vous et le gouvernement auquel vous appartenez. Les Français peuvent compter sur le Sénat pour vous y aider, et en particulier sur sa commission des finances.

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