En tant que sénateur nouvellement élu, je suis un peu surpris par le déroulement de ce débat.
Mon île, Mayotte, a été française avant Nice et la Savoie. Or, si l'on accordait aujourd'hui le droit de vote aux 70 000 étrangers présents sur l'île, que deviendraient les Mahorais ?
Quand je vois aujourd'hui certains de mes compatriotes privés du RMI, alors qu'on parle de l'accorder aux étrangers, je me pose la question : où va-t-on ?
Quand je constate, enfin, que certaines personnes qui ont eu la chance d'être naturalisées françaises viennent en France pour lui dicter ce qu'elle doit faire, je me demande où je suis !