Parallèlement, la France complétera cette orientation par la mise en œuvre d’une gouvernance économique de la zone euro. Entre parenthèses, cela fait pratiquement deux ans que la France demande précisément à l’Allemagne cette gouvernance économique de la zone euro, ce qui suppose nécessairement une convergence des politiques économiques, fiscales et sociales des principaux États membres.
Si la rigueur s’impose aux États, l’Union européenne, par une politique de relance, doit favoriser la croissance.
Ma question est donc triple.
Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous donner quelques précisions sur les potentialités de démultiplication du Fonds européen de stabilité financière ?
Ensuite, dans l’hypothèse où la Chine participerait à ce mécanisme, celui-ci serait-il accompagné de toutes les clés de sécurité nécessaires pour éviter de fragiliser nos économies nationales ? Il est bien évident que, même si la Chine est aujourd'hui le premier partenaire commercial de l’Union européenne, même si l’euro est la deuxième monnaie de réserve de la Chine, il faut nécessairement mettre en place des clés de sécurité. J’aimerais obtenir quelques précisions sur ce point.
Enfin, la France, pour combattre la récession économique européenne latente, est-elle prête à inciter l’Union européenne à s’engager dans une politique de relance au travers des trois réseaux transeuropéens que sont les transports, l’énergie ou les télécommunications ? Cela aurait au moins un triple mérite : créer des emplois ; instituer un lien entre différents États membres ; enfin, donner un nouveau souffle à ce continent.