Monsieur Arthuis, votre question en témoigne, vous connaissez particulièrement bien le sujet. Vous avez d’ailleurs contribué à entraîner vos collègues ainsi que les différents acteurs dans une réforme qui devait changer la situation. Il n’était en effet plus pensable que les bénéficiaires du RMI perdent de l’argent quand ils retrouvaient du travail, ou qu’ils n’aient qu’une faible probabilité d’inscription au service public de l’emploi. Ils ne pouvaient plus relever d’un système qui les marginalisait, alors qu’ils souhaitaient reprendre un travail.
De simples mesures technocratiques étaient insuffisantes. Il fallait changer les textes, les esprits et élaborer une loi qui donne de la souplesse aux acteurs locaux, tout en les obligeant à un partenariat.