Quand on voit la part dévolue à la recherche dans la richesse nationale, on se rend compte que le niveau de la recherche publique est très élevé dans notre pays. Ce sont les fonds privés qui font défaut.
Je ne vois pas pourquoi nous nous priverions de la possibilité de faire appel à des fonds qui pourraient mobiliser des capitaux privés et permettre ainsi à la recherche biomédicale française d’évoluer d’une manière intelligente et performante. Nous savons bien que c’est un facteur d’avenir, une possibilité de développement considérable dans notre pays, mais aussi de création de très nombreux emplois à partir des applications de la recherche biomédicale.
Il faut vraiment autoriser la création des fondations dans notre pays. Nous avons pu constater à quel point cet outil était performant en faisant du « parangonnage », comme disent les Québécois.