… qui entend mieux adapter les politiques de santé aux besoins et aux spécificités de chaque territoire.
De notre point de vue, c’est un mauvais signal que vous envoyez à celles et à ceux qui, travaillant aux côtés des personnels médicaux, font la force de nos hôpitaux.
Ensemble, ces femmes et ces hommes demandent une direction réellement collégiale, une direction reposant sur le travail collectif et la confiance, mais vous préférez une conception autoritaire des responsabilités reposant sur une logique libérale du pouvoir.
Qui voudrait croire en l’existence d’un manager d’hôpital-entreprise, sauveur des comptes publics ? Qui voudrait croire qu’un homme seul puisse sauver des équilibres financiers ?
Cette conception est, selon nous, dangereuse, car elle pourrait entraîner, à tous les niveaux de la société, une réduction des pouvoirs que nous avons par ailleurs déjà eu l’occasion de dénoncer, lors des débats sur la réforme constitutionnelle ou sur celle de l’audiovisuel public.
Ce sont ces raisons, en plus de celles qu’ont données mes amis Guy Fischer et Isabelle Pasquet, qui nous conduisent à demander la suppression de cet article. Nous avons beau savoir, madame la ministre, monsieur le rapporteur, que notre volonté est contraire à la vôtre, nous maintenons notre cap.