Nous sommes au cœur du débat sur l’agriculture. Il faut éviter tout manichéisme.
Évidemment, la France a demandé aux agriculteurs, au cours des trente ou quarante dernières années, de produire toujours plus pour nourrir la France, dans un premier temps, et l’Europe, dans un second temps. La France a été le grenier de l’Europe, nous le savons très bien.
Il ne s’agit pas de revenir sur ce fait ni de le montrer du doigt, quelles qu’aient pu être les productions françaises de ces trente dernières années.
Nous souhaitons le maintien de ce deuxième alinéa parce qu’il fait un constat important. Cet alinéa ne met pas en cause ce qui s’est passé ni les modes de production ; il constate simplement que l’agriculture intensive peut parfois entraîner des risques au niveau de l’agriculture en général.
C’est la raison pour laquelle l’amendement n° 470 vise simplement à supprimer les mots : « parfois trop forts », qui qualifient les risques indiqués. Ces mots sont en effet inutiles puisque les risques ne sont pas « parfois trop forts » et d’autres fois moins forts.
Au regard du constat formulé, ce deuxième alinéa doit être maintenu, sans quoi l’esprit de l’article 28 serait dénaturé.