Si l’Assemblée nationale a ajouté la référence aux « produits saisonniers à faible impact environnemental », c’est parce que la production de notre agriculture « bio » n’est pas actuellement suffisante pour satisfaire les besoins de la restauration. Nous importons plus de 50 % des produits « bio ». L’objectif de ce texte est d’être capable de répondre à cette demande.
Le fait de pouvoir recourir à des « produits saisonniers à faible impact environnemental » permettra un approvisionnement local auprès des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, les AMAP, notamment. C’est d’autant plus important que la consommation de fraises en hiver, par exemple, occasionne dix à vingt fois plus d’émission de CO2 qu’en été.