Comprenez-moi bien, monsieur le ministre, je ne souhaite pas voir échouer le dispositif. Mais je suis sceptique quant à la capacité des ouvriers ou des employés d'aider ce public à se réinsérer dans la société. Je compte davantage sur les entreprises d'insertion à cet égard.
Par ailleurs, parmi les nombreux RMIstes, certains sont diplômés : les salaires et les contrats d'avenir que vous proposez ne s'adressent pas à eux.
Mon propos est beaucoup plus large et je rejoins à cet égard Mme Printz, qui a souligné, dans son rappel au règlement, que l'on ne pouvait débattre en cinq minutes de masses financières aussi importantes, qui concernent un si grand nombre de concitoyens.