… mais également pour une raison plus générale.
Nous venons de vivre une crise économique considérable, et les collectivités publiques, en l’occurrence les États et la communauté internationale, ont dû injecter 5 000 milliards de dollars pour rétablir la situation et veiller à faire en sorte que l’économie puisse continuer à fonctionner dans des conditions acceptables.
Les origines de cette crise très dure qui a frappé le monde développé et, plus généralement, l’ensemble de l’économie mondiale, il faut la chercher dans les dérèglements financiers – nous savons lesquels, et nous en connaissons les responsables – qui l’ont précédée.
Or, monsieur Arthuis, je ne crois pas qu’on puisse accuser les entreprises coopératives ou mutualistes d’avoir cédé à la tentation de cette dérive capitaliste, à la spéculation, qui nous a conduits aux situations dramatiques que nous connaissons.