Intervention de Philippe Richert

Réunion du 6 décembre 2010 à 14h30
Loi de finances pour 2011 — Article 59

Philippe Richert, ministre :

… et je suis admiratif à la fois du travail effectué et de la pertinence des réponses apportées. Néanmoins, je tiens à leur répondre.

En réalité, quelles sont les spécificités de la production d’une œuvre cinématographique ? Pendant un an ou deux ans, les professionnels ne peuvent rien déduire puisqu’ils n’ont que des dépenses et n’encaissent aucune recette. C’est pourquoi non seulement il est impossible de faire la balance entre dépenses et recettes, mais encore le résultat est nécessairement négatif. En revanche, la troisième année, quand l’œuvre cinématographique entre dans sa phase d’exploitation, les recettes deviennent très importantes, cependant que les dépenses sont très faibles. C'est pourquoi il nous semble important de rééquilibrer les deux phases.

Monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, j’entends bien vos arguments en défaveur de ces deux amendements, et j’y suis bien évidemment sensible. Malgré tout, je ne peux que renouveler l’avis favorable du Gouvernement sur ces deux amendements identiques, et vous savez combien il est difficile, dans le contexte actuel, d’obtenir une autorisation de dépenses.

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