Ce qui nous intéresse, ce sont non pas les banques elles-mêmes, mais leurs clients : les particuliers, les collectivités locales et les entreprises.
En fait, ma question se subdivise en trois volets extrêmement ponctuels. Vous en avez déjà évoqué un, mais de façon incomplète.
Tout d’abord, vous avez évoqué le plan de soutien aux PME, de 22 milliards d’euros. Soit ! Vous avez également évoqué une convention. Très bien ! Mais quels seront les critères d’éligibilité ? Assurerez-vous un suivi ? Ce suivi sera-t-il organisé par filière de banques et sera-t-il décliné régionalement ?
Ensuite, le Gouvernement, sur l’initiative du Président de la République, a fait adopter par le Parlement une loi permettant de créer une caisse de refinancement dotée de 320 milliards d’euros. Le problème, c’est que l’argent est très cher.
Ainsi EDF vient-elle de conclure un prêt à six mois au taux Euribor trois mois, majoré de cent points de base, soit un taux de 6, 20 %, alors que cette très grande entreprise est l’une des meilleures signatures de France. Ce taux est très élevé et inaccessible pour l’immense majorité des entreprises.
Comment allez-vous faire, monsieur le secrétaire d’État, pour réduire l’écart entre les taux directeurs et le taux Euribor aujourd'hui, si tant est qu’il existe une solution ? Je ne le sais pas, je vous pose la question.