Monsieur le sénateur, je tiens tout d’abord à saluer votre connaissance des réalités économiques. Il faut toujours en revenir à l’essentiel.
Si nous avons pu mettre en place deux plans, d’une part un plan de soutien en faveur des PME, d’autre part un puissant plan en faveur des établissements de crédit de 360 milliards d’euros – 320 milliards d’euros pour le refinancement, plus 40 milliards d’euros pour la recapitalisation –, c’est grâce à la majorité, en particulier la majorité du Sénat. Nous ne l’avons toutefois pas fait pour les banques. Nous l’avons fait pour sauver du naufrage le système qui permet de financer l’économie, les entreprises, les particuliers, mais aussi – je sais que la Haute Assemblée y est sensible – les collectivités territoriales.