Je ne résiste pas au plaisir de répondre à M. Gaillard.
J'ai bien noté une certaine volonté de la part du Sénat de montrer au Gouvernement qu'il pouvait être battu une fois dans la soirée. J'ai considéré que cela pouvait advenir sur ce sujet.
Cela dit, monsieur Gaillard, ne sous-estimez pas pour autant un point majeur de mon caractère : lorsque je dis quelque chose, je m'y engage. Lorsque je ne dis rien, vous pouvez considérer qu'effectivement je n'ai rien dit.
Je me suis engagé à étudier certaines questions : vous le verrez, chacun des points sur lesquels j'ai proposé à l'un ou l'autre d'entre vous de travailler avec moi sera étudié.
Chacune des personnes sollicitées, je le sais, donnera le meilleur d'elle-même, et je suis persuadé que vous aussi, le cas échéant, monsieur le sénateur, vous saurez donner le meilleur de vous-même, au service de l'intérêt général.