En tout état de cause, nous nous devons de prendre en charge l’ensemble de ces problèmes d’endettement.
M. le rapporteur général et Mme la présidente de la commission des affaires sociales étaient partisans d’une augmentation légère du taux de la CRDS. Je crois que, quels que soient les avantages du texte, c’est une erreur de la part du Gouvernement de ne pas la prévoir.
L’année dernière, on m’a expliqué qu’il ne fallait pas augmenter cette contribution en raison de la proximité des élections régionales. Cette année, on me dit qu’on ne peut pas le faire en vertu d’un principe de non-augmentation des impôts.
Je considère, pour ma part, que la réalité de notre endettement est trop forte pour nous camoufler derrière de tels principes.
C’est la raison pour laquelle je m’abstiendrai sur ce texte.